SOUS COMMISSION PARITAIRE NATIONALE

Avant de procéder à l’examen de l’ordre du jour, la CGSP formule une déclaration au sujet :
-des règles relatives à la participation aux examens. En effet, nous dénonçons l’application
particulièrement restrictive qui est administrée à l’égard de certaines situations. En effet, nous
prenons l’exemple d’un conducteur de train ayant échoué à l’examen E 0 qui est empêché de
participer à l’épreuve d’agent de sécurité spécialisé, sous le motif qu’il ne peut quitter le cadre du
personnel de conduite avant de compter 10 ans de service.

Nous ne pouvons pas accepter ce genre de dérive.

Nous revenons sur la problématique de l’inscription des cheminots pour des épreuves externes. A ce
propos, nous demandons des garantis que les agents internes ne soient pas lésés et puissent évoluer
dans leur carrière.

– des activités de graissage et de prise de cote aux aiguillages exercées par les AMV alors que celles-ci
ne sont pas prévues dans leurs attributions fixées par le RGPS 501 et que la formation requise n’est pas
organisée ;

– du transfert d’activités lié à la concentration des cabines de signalisation. Dans ce cadre, l’avis 42
HR/2016 établit les règles à respecter en faveur des agents I-TMS. Cependant, rien n’est prévu pour les
agents info trafic de la SNCB. Nous demandons que ceux-ci puissent bénéficier des mêmes
dispositions ;

– des moyens humains indispensables à la mise en vigueur du plan de transport 2017. A ce sujet, la
Direction affirme qu’elle dispose des ressources nécessaires. Nous exprimons nos doutes car, selon nos
informations, des problèmes d’effectifs sont déjà rencontrés aujourd’hui, par exemple parmi les
accompagnateurs de Bruges ou Ostende et à Mons pour les conducteurs ;

– des modifications intervenues dans les paramètres de calcul des primes de conducteurs. Ces
changements influencent négativement le montant de celles-ci. Nous contestons ces mesures qui sont
particulièrement préjudiciables aux conducteurs et qui participent, entre autres, au phénomène
d’exode parmi cette catégorie d’agents ;

– des agents pensionnés prématurément pour raisons de santé qui sont, dans certains cas, sans
revenus pendant 3 mois. Nous nous insurgeons contre cette situation et réclamons la mise en place de
mesures correctrices ;

– de l’indemnité pour utilisation d’un vélo pour le déplacement domicile-travail ;

– des déclarations exprimées au sein de la SCPN. Nous souhaitons que, à l’instar de la CPN, celles-ci
soient nominativement reprises au PV.